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Le ventre d'Ivi Kromm
27 décembre 2007

L'indépendance

(souvenirs)

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- Ah ben moi j’dis d’accord, très bien l’indépendance, on vous la donne mais alors plus question de profiter de tous nos trucs économiques, hein, terminé ! …Attends, là, ils veulent jouer à ça, ils vont être servis.

- Ecoute moi quand j’ouvre un atlas je vois le Royaume-Uni, la France, l’Espagne, la Pologne, d’accord, point. Alors tu peux me dire tout ce que tu veux, c’est comme ça ! Qu’il y ait des gens qui parlent des langues là, bon d’accord, mais que je sache t’as pas besoin de connaître ces langues pour travailler je me trompe ?

- C’est vraiment trop stupide ça. Non mais je comprends pas sérieusement, on est tous ensemble non ? Pourquoi vouloir se séparer comme ça ? Ah ben non pas les Etats, non, l’Europe d’accord mais on garde nos pays respectifs, hein, c’est pas pareil !

- Comment ça il y a cinq cents ans ? Ben c’est quand même long cinq cents ans, excuse moi, alors non c’est pas un pays ! Comment ça j’y connaît rien ? Toi non plus que je sache ! Attends deux segondes, toi. Non c’est pas un pays. Oui je sais qu’il a dit ça, mais je suis pas d’accord !


...Et puis chacun a son petit avis. Etrange sujet qui révèle tout ce que tu veux : hypocrisie, mépris, fierté, idéologèmes, préjugés, conceptions irréfléchies, nationalisme, tension, colonialisme, fermeture, autoritarisme… Mais ma vieille Europe, t’es tellement confortablement assise sur la démocratie que t’es en train de lui chier dessus ma parole !

Encore et toujours le même constat. Ce dont on ne parle pas constitue une bombe à déchirement humain inégalable. Alors parlons en, par pitié. Et commençons par laisser s’exprimer ceux qui sont concernés.

      

Joyeuses fêtes pourries à tous, spécialement à la Bretagne qui me manque, et à mes amis basques, gallois et silésiens. Salut à toi communauté des étrangers, tribus des voyageurs, et enfin à la France, mon amante aimée et détestée dont parfois je me résigne à porter les couleurs, tu es belle dans ce que tu as de plus plouc. Tu es belle dans ton fromage et ton vin, tu es belle dans tes gens. Dans ton cru. Et ton cru, voilà ce qu’il est, voilà comment il me fait rêver, étrangement plus moderne et excitant que ton. Ton côté clinquant, bling bling, jouant à l’héroïne droguée qui écrase les autres pour exister, on la prend quelques nuits et puis elle dégoûte comme elle est presque fière d'être écoeurante.


Il n’est jamais trop tard pour ouvrir les yeux. On serait même prêts à te pardonner et t’accueillir, tiens, tellement on est bouffés par le positivisme. Celui d’où nait l’espoir et la lutte.

Alex hall 26/12/07 vers midi.

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